Re: [-empyre-] I once ate a pea



Annie,

J'espère que vu la déclaration qui va suivre, tout le monde ici aura de
l'humour, quoique la proposition ludique soit sérieuse même si joyeuse et
peu cultivée (iconoclaste de la culture humaniste et de ses suites).

Je veux dire de façon simple que :

L'autre c'est l'autre : il est existant inconnu (sinon de lui-même) , sinon
ce ne serait pas l'autre. Et savoir si un être bionique est humain ou
inhumain me paraît ne présenter aucun intérêt déterminant. J'ose le dire;-)

Je situe la proposition du côté de l'objet pas du sujet, et en tant que
choses parmi les choses (où en effet on peut retrouver toutes sortes de
catégories opposables dont les traditionnelles et parmi celles-ci ce qui
concerne l'univers du "sujet" en tant qu'"étant", donc aussi la question de
l'humain et de l'inhumain ? mais hors du système de la valeur, il n'y a plus
que le non humain,  ce qui expliquerait beraucoup de choses du déploiement
gloabl de tout ce que nous pensions dépassé à jamais : l'esclavage, la
torture, l'eugénisme, l'extermination, les pouvoirs démocratiques
totalitaires, etc ), je pense avoir évoqué au contraire de la tension
universelle unitaire du néolibéralisme, une dialectique multidirectionnelle
universelle entre toutes les choses égales en droit de ne pouvoir empêcher
une autre de disparaître... Y compris l'inanimé.

Et bien sûr dans cette proposition du dépassement de la réalisation de
l'argent comme équivalence générale, par l'équivalence générale des choses y
compris humaines égales aux choses elles-mêmes, la question sémiotique
bascule du côté du non humain - où l'homme lui-même se retrouve loin de
l'humanisme. Mais aussi loin de toutes les idéologies humanistes jusqu'à la
réalisation du communisme. Ce regard là nous emporte au-delà de tout ça,
dans une conception porutant matérialiste de la vie sur terre..

Et je pense qu'il y a là un dispositif universel possible de dépassement des
droits de l'homme par les droits de l'autre intégrant toute chose égale à
l'aute face à ce droit au-delà de la morale, qui n'est pas du côté du bien
ou du mal mais certainement du côté de l'égalité et de la liberté, et de la
survie de la planète..

Donc j'y travaille avec des amis.

C'est une machine sémiotique primaire ? extrêmement simple (si ce n'est la
complexité de l'autre comme autres mais le concept dynamique de l'autre
lui-même dispense de les énumérer).

Les droits de l'autre ne supposent pas plus qu'une page d'articles, comme
les premières déclarations universelles des droits de l'homme qui ne
prescrivaient pas le mode de vie. C'est un concept simple, général, et
radical. 

Je pense que Korzybsky y avait certainement pensé.. Mais les événements de
la guerre ont changé la donne; c'était encore trop avcancé : nous y
parvenons... 

Cela ne pose même plus la question de la proppriété privée ou publique,
puisque chacune ne peut empêcher l'autre de s'étendre aux dépens de
l'existence de l'autre.

La pauvreté si elle est causée par l'autre, etc.. Les machines et le
biothech y passent également aisément à la moulinette d'une façon
extrêmement plastique (car il peut y avoir plusieurs autres à un seul, etc..

Idem pour la philosophie, et les sciences, qui ainsi deviennent très
relatives en droit ou en privilèges, etc..  )

La ville, les rapports sociaux, l'écologie, etc...

Cela règle aussi le problème du rapport entre le monde des vivants et le
monde des morts ? donc l'animisme ? les religions, etc..

Nous allons en faire un machine poétique critique dont je pense qu'elle peut
devenir extrêmement puissante politiquement si tout le monde s'y met dans
une perspective radicale commune et non pas experte.

Je pense que cela en quelque sorte demeure une voie révolutionnaire possible
: le sacrifice des lumières (et ce n'est pas Baudrillard qui a trouvé la
solution, il avait juste posé le problème:)

Ce sacrifice ne sacrifie rien de notre désir, c'est celui des valeurs pas de
notre corps ni de notre pensée, au contraire, et il ne suppose aucune
appropriation matérielle supplémentaire, il franchit un degré au-dessus.

Nous allons écrire la déclaration universelle des droits de l'autre comme
étrangeté coexistante y compris le mal et le bien convenus par l'humanisme
ou le marxisme - quoiqu'il nous ait aidés à arriver jusque là. C'est très
simple, on a besoin de personne pour le faire à notre place, et ça ne
requiert pas des pages d'examen et d'analyse, c 'est un jeu de vie.

Et nous allons le faire dans tous les domaines. Do it again.

C'est pour tout le monde.

Le masochisme tout ça, c'est le monde d'hier... Dans notre proposition, le
masochisme n'est qu'un autre parmi les autres non plus une machine
singnifiante globablement représentative de demain..

Nous pouvons tenir la déprime en respect en tenant réellement en respect ce
qui la provoque, et retrouver la joie de vivre en société:)

On ne rêve pas que l'homme est bon, ni qu'il soit mauvais, on dit simplement
qu'on peut ne pas se préoccuper de cela et en quoi se trouve une façon de
résoudre la question.

Pour la fin de l'inhumain dialectique de l'humain et réciproquement.

Ce n'est pas une vision béate du monde, mais conflictuelle mise en
équivalence  multidialectique et qui dépasse l'idconographie comlmuniste :
parce qu'il n'y a plus de moyen de production à s'approprier, donc je ne
vois pas ce que le prolétariat  s'il existait comme masse internationale
révcolutionnaire aurait encore à prendre, sauf ne pas mourir de faim ...

Par contre avec les droits de l'autre, on eut aller assez loin, je crois...
Sans frustrations infligées et évidemment dans ce cadre là, tout ce qui
uniformiser globalement est malvenu ? si tu vois ce que je veux dire..

La démocratie est morte, vive les droits universels de l'autre.

Anar moi ? Ben tu rigoles..  Je suis désorganisée. (peut-être que ça
commence là ?)

Vie l'enfance historique. Viccement qu'on en finisse avec la modernité qui
après nous avoir réjouis nous accable depuis le XVIIIè siècle..

A 

:)))





On 2/04/06 17:56, "Bureaud" <annickb@altern.org> probably wrote:

> Aliette
> 
>> 
>> Je ne parlais pas du tout de l'humain mais de l'inhumain et sans métaphore :
>> du singulier comme objet, depuis les machines jusqu'au vivant et sans
>> hiérarchie...l'humain n'étant qu'une partie du vivant, équivalente aux
>> autres.
> 
> If I understand you correctly, wouldn't it be a-human instead of in-human ?
> 
> In-human :
> a) is heavily connoted
> b) is self-centered. It relates to the "human" and puts it again at the
> "center" of all definition
> 
> Annick





This archive was generated by a fusion of Pipermail 0.09 (Mailman edition) and MHonArc 2.6.8.