[-empyre-] from Warhol to Barbour.. oooh!



----- Original Message ----- From: "Simon Taylor" <swht@clear.net.nz>
To: "soft_skinned_space" <empyre@gamera.cofa.unsw.edu.au>
Sent: Wednesday, March 15, 2006 11:01 AM
Subject: Re: [-empyre-] volume zero: expanding the circle: generative
inquiry



In dealing with received ideas, doesn't the point of rupture - the point
of
breaking with and from them - suggest itself as the place of maximum
mutability? Things could go one way or another.

Aliette:
. quelque chose qui doit déjà être assez connu pour être circonvenu. Au
contraire, la connaissance est toujours active et interactive, elle n'est
jamais close, entre connu et inconnu car elle prend toujours en compte
l'inhabituel et l'accident possibles.[quelque chose qui doit déjà être
assez connu pour être circonvenu].

==> Sorry, the ultimate part of the last sentence that I mark [...] is from a cut that I have forgotten to make after finishing my answer (naturally if you read the other sentences of this paragraph it is obvious ; this part being that one concerning all the contrary the other one that you do not quote, of what I call in French "savoir" opposite to "connaissance".. but I am afraid that it would be the same anglophone word for the two one as "knowledge" (contrairement à l'habitude de la langue anglaise avec plus de mots que nous:)


One doesn't know what is about to happen in the individuation of chance encounters, in relationships between entities. Despite what one can know about controlling intensities - lowering or raising temperature, for example - before variation and individuation, consistency self-posits on the horizon of the particular: it is an age of (poetic) machines, making time and topology, which, in their becoming, suggest Warhol's dictum, "pop is liking things".

==> "Le snobisme machinal" -B wrote this text in hommage to Warhol (that he met at NY). I agree with your objection... Ce que nous appelons en français le sujet est passé complètement dans l'objet. je reconnais complètement cela de l'objet/objet à l'objet/non objet (l'humain). Les situationistes, Barthes, Simondon - et désolée: encore B - ont expliqué ce cycle dérivé de l'évolution de la société industrielle, soit de façon différente, soit de façon complémentaire, à partir du devenir marchandise de la production.

===> Mais
- 1: Wharol comme artiste radical "éclairé" a dit et manifesté la division
décisive entre sujet et objet dans l'Art: oui ; il en a fait son concept
artistique à partir de la représentation de la reproductibilité des sujets
empruntés, étant des signes de consommables débarassés de l'affect, avec une
première version graphique toujours techno-artisanale, donc visuellement
critique des représentations techno-industrielles des graphismes ou des
sujets de référence de collective empruntés - pareil pour le cinéma et pour
la musique. Les sérigraphies de la factory, ce n'était déjà plus du
ready-made, c'était l'après...
Pour autant, cet état est-il définitif ? Surement pas.. puisque le monde
alentour change, donc l'actualité des référents et des modèles de
l'actualité aussi.

==> Actuellement, c'est clairement la guerre permanente qui domine les
signes des médias, les rapports sociaux, les marchés, et les rapports de
force entre les pouvoirs et les peuples que ces pouvoirs pourtant élus ne
représentent plus. Le signe plastique des objets attaché à la forme
marchandise et aux marques décline - ou plus exactement a déjà décliné.
Qu'aurait fait Wharol, le plus avant-gardiste de tous les avant gardistes
matérialistes, le kénotique, celui qui a contracté la critique dialectique
le dualisme et le manichéisme de ses ancêtres cathares tchékoslovaques, je
dirai même l'avant-gardiste qui paraissait tuer les autres avant-gardistes,
d'une certaine façon du moins symbolique, mais les balles de la déchirée
Solanas, à cause des impolitesses consommées de la part de son comparse
cinéaste et de leur entourage, ce fut pour lui : bref, que ferait-il dans
notre actualité guerrière de la perte totale de l'équivalence de la valeur
et notamment de l'équivalence de la valeur reproductible, s'il vivait
encore, cet homme qui, encore vivant, fut "l'homme qui était déjà mort" ?
Peut-être rien (j'en sais rien:)

===> - 2. Je ne vois pas de "valeur" matérialiste quelconque là-dedans,
sinon celle sans équivalence de l'oeuvre d'art, d'autant plus, chez Warhol,
qu'elle manifeste par l'oeuvre même, sa facture, et ses référents, leur
absence de rapport d'équivalence de valeur avec l'oeuvre qui les cite - et
qui est une "marchandise absolue" (Baudelaire, Agamben, Baudrillard). La
façon technique de la peinture et les sérigraphies, le fait qu'elles soient
réalisées à la Factory par d'autres mains que celles de Wharol et que cela
n'ait aucune importance - puisque là-dessus vient se greffer le concept de
l'idée qui sacrifie la sensibilité du rendu existante elle-même à la marque
(logo collectif avant-gardiste sous le nom de Warhol, et lui le plus avancé
et communiqué parmi tous les autres artistes du pop art)- le cinéma
trans-avant gardiste, les stars d'elles-mêmes, arbitraires, la musique du
Velvet contre les Doors après Jim Morrison, l'héroïne contre les
hallucinogènes, tout cela c'était un environnement d'art exclusif plutôt
qu'alternatif, de valeur absolue contre la valeur relative : du cinéma, de
ses stars, de la pop musique de masse, du mode de vie, etc. le résumé pamphlétaire de
l'avant-garde affecté à tous les domaines de la vie sociale et artistique :
l'avant-garde critique totale de toute la société occidentale.


===> Seulement Wharol, c'était l'homme de l'abstraction pure de l'oeuvre
matérielle, l'avant-gardiste matérialiste extrême du monde concret de la
société industrielle juste au moment où elle commençait à décliner à
l'horizon de la société de consommation réalisée, et donc d'autant plus
saisissable de façon collectivement représentative qu'elle allait devenir un
paradis perdu. Que reste-t'il de ce monde là, aujourd'hui ? Rien. Sinon la
référence mémorable, la rémanence.

===> Ajourd'hui, nous sommes dans le monde contemporain de l'abstraction de
l'abstraction (dirait McKenzie Wark;-). Non plus l'abstraction de la matière
ni l'abstraction de la nature par la technique, mais l'abstraction du code
de l'abstraction technique.


I say this not to add the profound superficiality of bathos to the theme, nor to agree with Dirk that the "cycling upward of theory [calls] for some crude dadaistic irony", but to point to the simulated innocence of pop as similarly, gyrically, recursive, as a 'return of the same' (Warhol also said, "the more we think that we're individuals, the more we are the same")

==> oui de la même façon, plus on prête de discours à l'art moins il est différencié. D'abord, plus l'art est puissant en acte moins il se donne la parole : Max Ernst. Jackson Pollock (my favourite antiques).

and to compound the old-in-and-out out-and-out plasticity and promiscuity
of
forms, the erotic of levels of forms, modes and contents, high low, pop
not,
cool hot.

2.

The problem with modernity is that it hasn't finished with us, not that we
haven't finished with it.

I am ok with that. But that is exactly what appears as a problem not that things follow by themselves their own random meeting and destiny... but that we follow to justify the subject of ego -in what could be otherness?

Ideas we have about it are often those for which
the receipts are missing: so there is no clear accounting for its
perdurance - its seeming bankruptcy but continuing equity.

==> No, I do not think so. The societies know exactly that they are loosing and of what they are loosing at the horizon of entropy of technics (Hegel) and of the consequent abstraction : the free choice of the materialist life. It does not seem bankrupt but change and there is no equity in it. All can appear to be invented -again (changing return) by societies who do not agree to pass over freedom to submission.

(A collective audit is disinterested in the premises where it takes place except in the degree to which it constitutes an asset or a liability. And we have not yet left the building, even as the building seems to have left us.)

===> of course yes we have not left the building even ruined -but the factory just as Warhol bought it, wasn't it still a ruin of a primitive industry that was not of Art? Now the ruin may be -of Art itself (at least as proper fake industry).


Creative acts have a degree zero, as do those of destruction, in courtly accounts. But let it not be said that we, along with the invisible tribunal, are paying court; unconscious imitation is homage nonetheless: the system as a whole must come to bear at the point of its rupture.

===> it is ready to another world not being of abundance, so far from equality it appears. I do not agree with this - as I am not of the autocracy, not more of the oligarchy which hold the few rest, and hold our lives not as masters holding their slaves in a dialectical subject of death and live, but as their new unuseful underground. What it means that more than half of the humanity is called to disappear of the planet (and not only mostly the 58% who have no more access to correct drinkable water as they probably recover a bit, but all a part in the cities). And trans-arts from such a situation, what could they be ?

2.l

I introduced the idea of the erotic above (and I hazard to introduce these
fragments into the discussion) in order to rebrand in the light of
Foucauldian discourse on sexuality the art-institutional monolith of
modernity as 'incitative' rather than 'repressive'. So that: art-discourse
seeks what is of its own as power: a self-surpassing, through the
consistent
rupture (contemporaneity) of displacement, that is recuperable (antiquity)
as continuum (modernity, by any other name as sweet) - recuperating what
has
not yet had a chance to (be) give(n) (a)way. And a futures market: a
discourse punting on its own ability to sublimate and desublimate at will.
Double-entry deferment.

===> Why not? it is a singular thought to tribute the change from the multiciplicity -even I'm not Foucauldian;-) as a matter of fact it is your thought. "that is recuperable (antiquity)

as continuum (modernity, by any other name as sweet) - recuperating what
has
not yet had a chance to (be) give(n) (a)way.": this is not exactly my
impression of which could be interesting. "a
discourse punting on its own ability to sublimate and desublimate at
will."
Double-entry deferment.": this really -I do not know what to think of it.
But it seems to access so fast to the following conclusive even pleasant
result:

2.m

In this account, the s/avant-gardes, sometimes idiots-avant, lubricious
with
l'idee-savon, work on their confessions of art-practice in a panopticon no
longer topological but m-powered, virtual, discursive and self-imposed
(and
self-cleaning of complicity: redemptive).

===> Sure: otherwise I was thinking of Bentham's panopticon dedicated to the poperty at work:)


Which brings me to the speed of information transference: media (i.e. consciousness) arrive before consciousness (i.e. media) can assess adequacy to reality: the data-flow is on an information-theory gradient of value, not a gradient qua value absolute/aesthetic or performative/functional.

Rupture becomes a discursive effect: dialectics in binary succession
approach series and exceed/accede to continua.

===> Il ne manquait plus que la flèche de Zénon -du code à la chronophotographie
comme totalité immobile du mouvement:)



2.n

Relativisation occurs in a time-frame further downline, where time ends,
after Julian Barbour.

La dialectique voit aussi sa fin dans la physique et le temps, de toutes façon pourrait n'être qu'une représentation ethno et anthropologiques, il n'en serait pas moins une structure conceptuelle de l'évolution humaine. (l'évolution n'étant pas linéaire mais hétéro-transgressive, évidemment:)

La seule chose qui me gêne c'est que vous arrangiez vos conclusions pour
retourner à la case départ, non pour passer ailleurs;-)

Je fais un bond dans votre genre : peut-être que la matière n'existe pas mais il est
incontournable que nous ayons besoin d'eau.


Please Simon tell me more of glamourous Julian Barbour fronting idiot Karl
Popper. Tell me that he is not an umbrella...

Mais tout cela évidemment me paraît réllement très intéressant.

Sincerely
A.

Simon Taylor






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